Pendant des années, j’ai essayé de faire abstraction… mais cette ride entre mes sourcils, la fameuse ride du lion, me suivait partout. Le matin dans la glace, sur les photos, dans les reflets des vitrines… Et surtout dans le regard des autres.

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Au bureau, on me disait souvent : “Charlotte, tu as l’air contrariée ?” ou “Tu es fatiguée ?”. Ces remarques paraissaient anodines, mais elles revenaient tellement souvent que j’ai fini par y croire moi-même. J’avais l’impression de projeter une image dure, fermée, alors qu’au fond je suis plutôt quelqu’un de souriant et optimiste.

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Un jour, une amie très proche m’a confié : “Tu sais, je pense que ce n’est pas toi qui as changé, c’est juste ce pli qui te donne cet air sérieux. Pourquoi tu n’en parlerais pas à un médecin esthétique ?”. Au début, j’ai ri. Moi ? Faire ça ? Mais sa remarque a fait son chemin.

J’en ai parlé ensuite à ma sœur. Elle m’a dit franchement : “Si ça peut t’aider à te sentir mieux, pourquoi hésiter ? Tu n’as rien à perdre. Et puis aujourd’hui, ça se fait beaucoup, sans que ça change qui tu es.” Ces mots m’ont rassurée.

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Quand j’ai rencontré le Dr Herz, j’ai tout de suite senti qu’elle comprenait ma gêne. Elle m’a expliqué calmement que l’acide hyaluronique pouvait détendre cette zone sans figer mes expressions. Elle a pris le temps de répondre à toutes mes questions, même les plus naïves, et surtout, elle n’a jamais cherché à me pousser. C’est moi qui ai choisi, à mon rythme.

Le jour du rendez-vous, j’étais partagée entre excitation et appréhension. Mais la séance a été rapide, quasiment indolore. Le vrai choc, c’est ce que j’ai ressenti juste après : je me suis revue comme “avant”. Pas transformée, mais apaisée.

Les jours qui ont suivi, j’ai eu des retours inattendus : une collègue m’a dit “Tu es rayonnante en ce moment !”, une amie m’a lancé “Tu as l’air reposée, c’est quoi ton secret ?”. Personne n’a deviné le soin, mais tout le monde a vu le résultat.

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Aujourd’hui, quand je me regarde dans le miroir, je ne vois plus cette ride qui me durcissait. Je vois à nouveau Charlotte, la vraie. J’ai l’impression d’avoir repris confiance, non pas parce que j’ai “changé”, mais parce que j’ai retrouvé l’image de moi qui me correspond vraiment. Et ça… ça m’a libérée.

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Charlotte